Suppression des droits des étrangers
"Renforcement du contrôle de l'immigration " nous avaient ils dit ... Ils nous préparent la négation des droits fondammentaux des étrangers !
Alors que nous défendons ,chaque jour ,les droits des étrangers en France , comme par ex , lors de notre action ,avec la LDH , le PC , Attac , le PS ,Solidarité Migrants ...(désolé pour les oublis!) ,pour le droit de vote des étrangers ...Sarkozy , égal à lui même , nous (re)fait une loi "xenophobie et extremisme" !
Le projet de loi Sarkozy durcit la plupart des mesures en faveur des étrangers.
Jusqu'ici, la législation française prévoyait la délivrance d'une carte de séjour d'un an pour les étrangers résidant en France depuis plus de dix ans. Hors le projet de réforme gouvernemental du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile, encore appelé projet de loi de Nicolas Sarkozy sur l'immigration, prévoit la suppression de cette disposition. Une version de ce texte encore en cours d'élaboration a été rendue publique hier par huit associations. Et, le 12 janvier prochain , le ministre de l'Intérieur devrait en révéler quelques éléments lors de ses voeux à la presse.Il prevoit d'abroger également, la disposition prévoyant la délivrance d'une carte de séjour «à l'étranger résidant en France dont l'état de santé nécessite une prise en charge médicale». Supprimée encore la carte de résident de dix ans jusque-là délivrée de plein droit aux étrangers mariés depuis au moins deux ans avec un ressortissant de nationalité française, ou aux étrangers en situation régulière depuis plus de dix ans. Et ce qui n'est pas abrogé est durci. Les conditions du regroupement familial sont ainsi relevées que ce soit en matière de ressources ou de logement.
Plus que jamais , la droite la plus liberale réincarnée en Sarkozy et Villepin s'attaque à tout, même au plus précieux !
Selon les associations Act Up Paris, Cimade, Comede, Fasti, Gisti, LDH, Mrap, 9e Collectif des sans-papiers :
Ce texte est tout simplement «Inhumain». Il, disent-elles, «conduit à une négation radicale des droits fondamentaux de la personne». Non seulement «il prévoit la quasi-disparition de cet outil d'intégration qu'était la carte de résident». Mais «il s'attaque aux malades. Il prépare la disparition du droit au séjour pour les familles, les conjoints, les enfants, de toutes celles et ceux qui construisent leur vie en France», déplorent-elles.«Il était question dans une note interne du ministère de l'Intérieur de mettre fin à des "détournements de procédures" [des fraudes, ndlr] de leur part, rappelle Antonin Sopena d'Act Up. On s'était dit que le gouvernement allait peut-être prévoir des restrictions supplémentaires en matière de droit au séjour pour raisons médicales. Mais jamais on ne s'était imaginés qu'il irait jusqu'à supprimer ce droit.»